12 kilos, 39 centimètres de selle et un moteur monocylindre qui ronronne : la Yamaha Piwi n’a jamais eu besoin d’innover pour s’imposer. Sur le marché des deux-roues tout-terrain pour enfants, la PW50 et la PW80 règnent sans partage depuis des décennies. Peu importe la vague de nouveautés, la Piwi tient bon, fidèle à ses promesses, indifférente aux modes et aux tentations de la surenchère technologique.
Les Piwi séduisent sans effort familles et écoles de pilotage. Leur mécanique, robuste et sans caprice, leur coût d’entretien réduit, et leur prise en main désarmante d’évidence expliquent une popularité qui ne faiblit pas. Sur le marché de l’occasion, les annonces partent vite, souvent au prix fort, preuve que la confiance ne se dément pas. Pour les premiers tours de roue, amateurs comme pros continuent de miser sur ces modèles, réticents à céder au chant des sirènes concurrentes.
La Yamaha Piwi, une référence incontournable pour débuter en moto-cross
La Yamaha Piwi ne s’est pas simplement contentée de traverser les générations : elle a dicté la marche à suivre. Dès 3 ou 4 ans, les enfants trouvent dans la PW50 une alliée qui n’effraie pas. Son moteur 2 temps de 49 cm³, sa boîte automatique et son freinage à tambour inspirent confiance. On s’installe, on tourne la poignée, et la magie opère : la prise en main est instantanée, la progression naturelle.
Le sigle PW, pour PeeWee, a acquis une résonance toute particulière chez Yamaha. La Yamaha Piwi 50 a ouvert la voie aux plus petits, tandis que la Piwi 80, dans le même esprit, accueille les enfants dès 6 ou 7 ans. Le limiteur de puissance réglable ajoute une couche de sécurité qui rassure les parents, tout en laissant l’enfant découvrir ses propres limites.
Sur le marché de l’occasion, la cote reste flatteuse. Ces machines, réputées increvables, font le bonheur des familles, mais aussi des collectionneurs. Pour un budget allant de 500 à 2000 €, selon l’état, il est possible d’offrir à un jeune pilote une première expérience solide, sur une valeur sûre.
La Yamaha Piwi n’est pas une simple moto enfant : c’est souvent le premier vrai souvenir de pilotage. Les clubs et écoles de motocross la choisissent sans hésiter. Elle a le goût du mythe, celui qui plante la graine de la passion, et qui ne déçoit pas quand vient le temps de transmettre le guidon au suivant.
Quelles différences entre la Piwi 50 et la Piwi 80 ?
Derrière des allures jumelles, la Yamaha Piwi 50 et la Piwi 80 jouent chacune leur partition. La première, pensée pour les tout-petits, propose un moteur monocylindre 2 temps de 49 cm³, une boîte entièrement automatique, une selle à 485 mm et un limiteur de puissance pour tempérer les ardeurs. À 39 kg, la PW50 se manipule sans effort. Son freinage à tambour remplit parfaitement son rôle d’initiation.
La Piwi 80 (PW80) prend le relais pour les enfants dès 6 ou 7 ans. Plus haute (635 mm de selle), plus lourde (61 kg), elle cache sous le réservoir un moteur 2 temps de 79 cm³ et une transmission semi-automatique à trois rapports. Ici, l’enfant goûte au plaisir de passer les vitesses, sans l’angoisse de l’embrayage. La transmission par chaîne remplace le cardan, les pneus gagnent en largeur, l’assise en stabilité.
Pour mieux visualiser les distinctions, voici les points clés :
- PW50 : 49 cm³, boîte automatique, 39 kg, 485 mm de selle, le point de départ idéal
- PW80 : 79 cm³, semi-automatique 3 vitesses, 61 kg, 635 mm de selle, pour franchir un cap et progresser vers le vrai cross
Au-delà des chiffres, la PW50 rassure, la PW80 encourage à prendre des risques calculés. L’une ouvre la porte du monde tout-terrain, l’autre accompagne sur le chemin de la technique et de la maîtrise. Deux univers, une même signature Yamaha, et une transition toute trouvée pour les jeunes pilotes en quête de progression.
Ce que les jeunes pilotes apprécient vraiment au guidon d’une Piwi
La Yamaha Piwi n’est jamais qu’un objet : elle offre la première vraie émotion de pilotage. Du grip de la poignée de gaz au grondement du monocylindre, tout est pensé pour rendre la machine accessible, rassurante, mais jamais fade. La transmission automatique (PW50) ou semi-automatique (PW80) libère l’attention : l’enfant se concentre sur la trajectoire, le frein, l’équilibre, pas sur la technique pure.
Tour après tour, la confiance grandit. La légèreté de la moto, la selle basse, la progressivité de l’accélérateur, chaque détail aide à franchir les premières difficultés. Côté sécurité, on ne transige pas : limiteur de puissance réglable, freinage à tambour précis, stabilité du châssis, autant d’arguments qui rassurent les adultes comme les éducateurs.
L’entretien n’a rien d’un casse-tête. Les pièces détachées sont faciles à trouver et la maintenance basique devient vite un jeu d’enfant. Pour les familles, c’est la promesse de dimanches sans souci. Pour l’enfant, c’est la fierté d’avoir une machine qu’il peut apprivoiser jusque dans les détails. La PeeWee, c’est la complice des premières sorties, celle qui transforme chaque bosse du jardin ou du terrain en souvenir impérissable.
Avantages et limites des modèles Piwi : comment bien choisir selon l’âge et l’expérience
La gamme Yamaha Piwi s’est imposée comme une étape naturelle pour les enfants qui découvrent le motocross. Deux modèles dominent la catégorie : la Piwi 50 et la Piwi 80. Chaque âge, chaque niveau, sa réponse :
- PW50 : moteur 2 temps de 49 cm³, transmission automatique, hauteur de selle à 485 mm, poids plume autour de 40 kg. Elle séduit par sa simplicité, sa robustesse et son limiteur de puissance ajustable. Idéale pour découvrir la discipline sur terrain fermé. La vitesse de pointe de 40 km/h la cantonne à un usage purement enfantin.
- PW80 : moteur 2 temps de 79 cm³, trois vitesses semi-automatiques, selle à 635 mm. Elle propose une progression naturelle pour les jeunes pilotes qui veulent aller plus loin, sans tomber dans la brutalité. À réserver à ceux qui ont déjà acquis les bases.
La valeur de revente reste élevée, que ce soit pour une PW50 ou une PW80. Les pièces détachées foisonnent, ce qui garantit une maintenance sans tracas. Attention tout de même à une restriction de taille : ces mini-motos ne sont pas homologuées pour la route et leur usage se limite à un terrain privé ou fermé. Pour ceux qui cherchent une alternative plus polyvalente, des modèles comme la Yamaha TTR-125, la Kawasaki KLX110 ou la Honda CRF125F existent, mais la Piwi conserve son statut de valeur sûre pour aborder le motocross enfant en toute sérénité.
Sur la ligne de départ, la Piwi ne promet pas de records, mais elle offre ce que nul autre modèle n’égalera : la certitude d’apprendre, de tomber, de se relever, et de goûter à la liberté, poignée en main.


