Pourquoi est-on essouflé en altitude ?

L’air est-il de bonne qualité ?

La composition de l’air en montagne est la même qu’en plaine, l’air est sûrement plus pur, avec peu de particules qu’on trouve dans les villes, mais en altitude, on a du mal à respirer et on s’essouffle plus vite. Et plus on est haut, plus on est essoufflé. Ce constat est fait quand on part en randonnée ou en escalade, mais aussi quand on pratique le ski. Il est plus difficile de faire certains mouvements est la fatigue arrive vite. Ce qui fait la différence, c’est la pression de cet air et donc un litre respiré contient moins d’oxygène en altitude qu’au niveau de la mer. Il faut donc fournir plus d’effort pour le même résultat. On peut diviser en 3 niveaux l’altitude élevée : une haute altitude est entre 1 500 et 3 500 mètres, une très haute altitude entre 3 500 et 5 500 mètres et l’altitude extrême au-delà de 5 500 mètres. Les conséquences sur la capacité respiratoire de l’homme sont complètement différentes suivant ces niveaux. Il n’y a pas de réelle inquiétude à avoir en restant dans le premier niveau.

Quels sont les risques du manque d’oxygène ?

Le manque d’oxygène s’appelle l’hypoxie. Il est surtout important pour le cerveau d’être correctement alimenté en oxygène. Le contenu en gaz carbonique diminue également et des maux de tête, des œdèmes ou des thromboses peuvent apparaître. Outre des problèmes cardiaques ou pulmonaires, et sans aller dans ces extrémités, le simple fait de monter en altitude peut faire perdre la notion de la réalité et de ne plus être très vigilant. On est très vite essoufflé car il faut plus d’effort pour respirer. Par exemple, en skiant en altitude élevée, le manque d’attention ajouté a un essoufflement peut provoquer facilement un accident. En cas d’avalanche, les avantages d’un sac airbag ABS en altitude permettent de prévenir ce manque d’attention et cette fatigue et de sauver la vie du skieur. L’essoufflement en soi n’est pas dangereux mais l’épuisement engendré peut l’être beaucoup plus.

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Des solutions existent-elles ?

Le corps lui même apporte naturellement quelques solutions, notamment grâce à l’étonnante capacité du corps humain a s’adapter a beaucoup de situations. Seul inconvénient, cette adaptation ne se fait pas en quelques minutes ou quelques heures, il faut au corps humain plusieurs semaines pour s’acclimater parfaitement à la vie en altitude et ne plus en ressentir les effets négatifs. Ce sont les globules rouges qui apportent une solution, ils permettent à l’oxygène de mieux se fixer dans les tissus grâce au fer contenu dans l’hémoglobine. La vie en altitude permet d’augmenter la production de ces cellules, c’est notamment pour cela que beaucoup de sportifs font de longs stages de préparation à la montagne.

Vous pouvez trouver d’autres réponses à vos questions concernant vos propres capacités respiratoires et vos possibilités d’adaptations à l’altitude en consultant un article sur le test de l’effort sur le site de l’assurance maladie. Ce test permet d’anticiper les risques pour des personnes considérées comme étant plus fragile que les autres. Vous serez pris en charge par une équipe pouvant intervenir au moindre problème rencontré pendant le déroulement de la séance.

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Comment préparer son corps à l’altitude ?

Si vous prévoyez de partir en montagne pour un séjour prolongé, pensez à bien préparer votre corps à l’altitude. Pour cela, plusieurs solutions existent.

Pensez à prendre votre temps et à progresser lentement dans les hauteurs afin que le corps puisse se régler naturellement.

Pensez aux globules rouges dont nous avons parlé précédemment. Les aliments riches en fer sont nombreux : viande rouge (bœuf), abats (foie), légumineuses comme les pois chiches et les lentilles, mais aussi certains fruits secs comme les pruneaux.

L’exercice physique régulier permet aussi une meilleure adaptation du corps à l’effort respiratoire demandé par la vie en altitude. La pratique d’une activité sportive tout au long de l’année sera bénéfique pour améliorer sa capacité cardiovasculaire et respiratoire.

L’idéal reste cependant toujours d’en parler avec un professionnel de santé spécialisé dans ce domaine avant toute entreprise sportive intensive sur plusieurs jours à haute altitude, car chacun réagit différemment face à ces conditions particulières.

Quels sont les effets de l’altitude sur la performance physique ?

L’altitude peut avoir des effets spectaculaires sur la performance physique, tant positifs que négatifs. Les athlètes de haut niveau utilisent souvent l’entraînement en altitude pour augmenter leur capacité respiratoire et améliorer leurs performances.

Les effets physiologiques de l’altitude sont nombreux et varient selon le nombre de jours passés à haute altitude. Les niveaux d’hémoglobine dans le sang diminuent, réduisant ainsi la quantité d’oxygène transportée aux muscles lors de l’exercice. Cela peut entraîner une fatigue accrue pendant les premiers jours après avoir atteint une certaine hauteur.

Une fois que le corps s’est adapté à l’environnement en produisant plus de globules rouges (entre 2 et 3 semaines), il y a un avantage considérable : une augmentation significative du taux d’érythropoïétine (EPO) est observée chez certains sujets exposés longtemps à l’air raréfié. Cette hormone naturelle stimule la production des globules rouges par la moelle osseuse pour compenser le manque d’oxygène présent dans notre organisme.

Les voies respiratoires se dilatent aussi pour permettre au corps de mieux absorber l’air raréfié et donc favoriser un meilleur débit ventilatoire afin que les mécanismes pulmonaires restent efficaces malgré tout.

En revanche, cette adaptation physiologique ne s’avère pas être bénéfique chez tous les individus, comme c’est notamment le cas avec certains asthmatiques qui ont une perte de fonction pulmonaire importante lorsque la concentration en oxygène au niveau des alvéoles diminue.

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